dimanche 5 mars 2023

Les 4 principaux types d'antagonistes de votre roman de fantasy

Toutes les histoires ont besoin d'un méchant, n'est-ce pas ? Et c'est particulièrement le cas des histoires de fantasy.  Les conflits sont la base de l'intrigue. Mais vous ne devez pas forcément donner ce rôle d'antagoniste à un super méchant classique. En réalité, il y a 4 types principaux d'antagonistes. Comprendre comment chacun d'entre eux fonctionne vous aidera à développer votre histoire de façon efficace, et ce sera un avantage important dans l'écriture de votre roman de fantasy. 

Le méchant classique des romans de fantasy

Vous retrouverez un grand méchant dans énormément de romans de fantasy. Il est l'incarnation physique du mal, en opposition au Héros, qui, lui défend le camp du bien. C'est la base du manichéisme basique qui nourrit énormément de romans de fantasy. Ce n'est pas très original, mais ça fonctionne très bien. Ce type de personnage est totalement immoral. Il ne recule devant rien pour atteindre son objectif. Il n'a pas de principe. Parfois, il a un passé qui peut expliquer pourquoi il a mal tourné, mais ce n'est finalement que pour amplifier sa noirceur. 

Ce type de méchant a de très grands pouvoirs, beaucoup de ressources, et n'a aucune empathie pour ses victimes.  Il est en réalité tout le contraire du Héros aux faibles ressources, qui essaie d'aider les plus faibles, et qui obéit à des principes. C'est cette différence, et la capacité du Héros de s'en sortir alors qu'il est objectivement bien plus faible, qui fait tout le sel d'une histoire épique.

Le parfait exemple est Sauron dans le Seigneur des Anneaux. Surpuissant, il finit par être vaincu par Frodon, un tout petit être qui n'a d'autre pouvoir que sa volonté et sa bonté. 

L'antagoniste du quotidien

Un bon antagoniste, n'est pas forcément un super méchant surpuissant qui va détruire le monde si personne ne l'arrête. L'antagoniste du quotidien est un personnage tout à fait normal, qui poursuit ses propres objectifs, opposés à ceux de votre Héros. Il peut bien sur être cruel, méchant mais c'est avant tout un humain, avec ses rêves, ses peurs, et ses failles. Il a des ressources limitées et des objectifs à sa mesure. 

Cersei Lanister est un bon exemple d'antagoniste du quotidien dans le Trône de Fer. 

 Ce type d'antagoniste va créer une intrigue par la poursuite de son propre objectif. Ils peuvent être en conflit pour atteindre un même objectif, ou l'objectif de l'antagoniste peut créer des obstacles à la quête du Héros.  

 Pour créer un bon antagoniste du quotidien pour votre roman de fantasy, il faut vraiment que vous creusiez le personnage. Le lecteur a besoin de comprendre les ressorts qui le font avancer. Il lui faut un passé solide, des traumatismes, des liens avec les autres personnages, des rêves et des aspirations. Le lecteur doit absolument comprendre pourquoi il agit de cette façon, ce qui le motive. L'antagoniste du quotidien a besoin d'être profondément humain.

 L'organisation corrompue

 Si vous souhaitez créer un méchant tout puissant pour votre roman de fantasy tout en mettant un peu d'originalité, vous pouvez partir sur l'idée d'une organisation corrompue. Cette organisation peut être un gouvernement, une société secrète, une secte, une corporation, et toute autre organisation que votre imagination pourra créer. 

Ce type d'organisation a des objectifs très immoraux. Elle agit comme les super méchants, n'a aucune empathie, et a des ressources quasiment illimitées. Parfois on retrouve un profil de méchant classique à la tête de ce type d'organisation, mais elle peut très bien aussi être un simple conglomérat de personnes poursuivant un même but. 

 Dans le Cycle Rigante, le héros est confronté à un empire qui cherche à envahir son pays. Pour imposer l'ordre et la civilisation, les représentants de cet empire sont prêts à tout.

 Au fil de votre roman, vous pourrez faire émerger différents personnages de cette organisation corrompue, permettant de dévoiler ses objectifs, et de créer différents conflits. 

L'antagoniste interne

 Parfois le pire ennemi du Héros est à l'intérieur de lui-même. Les Héros ne sont pas exempts de doutes et de faiblesses. Et parfois, ces doutes et ces faiblesses sont les plus grands obstacles à la réalisation de leurs objectifs.

Par exemple, dans l'Assassin Royal, le héros passe son temps à faire des erreurs et de mauvais choix. Le lecteur ne peut que constater d'un œil consterné la puissance de l'antagoniste interne dans ce roman.

 L'antagonisme interne est souvent amplifié par des antagonistes externes qui passent leur temps à donner de mauvaises informations, et à faire grandir le doute dans l'esprit du héros. Si votre roman de fantasy donne beaucoup de profondeur à vos personnages, il est certain que vous pourrez donner une bonne place à des antagonistes internes au fil de vos récits. Cela rendra votre héros beaucoup plus humain, et cela donnera aussi lieu à des rebondissements surprenants.




 

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