mardi 14 janvier 2014

10 conseils pour survivre dans un combat de roman fantasy

Ecrire un roman de fantasy - 10 conseils pour survivre dans une bataille de roman fantasy
Écrire une description de combat est simple. Écrire une bonne description de combat est plus difficile.

Vous trouverez ci-dessous 10 conseils pour éviter des erreurs de débutants dans la description de batailles.






  
1. Si vous êtes un archer, restez à l'extérieur de la mêlée
Si vous avez une tête et que vous voulez la garder, restez à distance.
Rappelez-vous aussi les points suivants :
a. Vous ne pouvez toucher à travers d'autres personnes, à moins d'avoir des flèches capables de traverser un corps entier (et je ne parle pas des armures) avec assez de vitesse pour en toucher un autre. Dans ce cas là, ça ne s'appelle plus une flèche.
b. Si vous ne vous appelez pas Legolas, vous avez besoin de temps pour bander votre arc et tirer votre prochaine flèche. Si vous n'avez pas le temps : courez.
c. L'arc ne vaut rien au corps à corps. Si vous n'avez pas d'épée et que vous voyez l'ennemi charger sur vous, laissez tomber votre arc : courez.
c. Bien que ce soit possible de poignarder quelqu'un dans l’œil avec la pointe d'une flèche, une dague est quand même bien plus pratique. Si vous n'avez pas de poignard : courez.

2. N'oubliez pas que les piques sont aussi de longs bâtons
Les piques sont parfaites quand vous êtes dans un groupe compact, et que l'ennemi est en face de vous. Grâce à leur longueur, l'ennemi ne peut pas vous approcher et donc vous frapper. Elles permettent en plus de briser les charges de cavalerie : il suffit de planter le bout au sol, et vous verrez les chevaux s'empaler dessus.
Par contre le moindre attaque de flanc écrasera impitoyablement un régiment de piquiers. Dans une mêlée, cette arme est impossible à maîtriser, puisque vous ne pouvez pas tourner sans cogner vos voisins. Je vous laisse imaginer le bordel si tout le monde commence à vouloir se retourner la pique en main, ça risque de finir en Mikado.
Si vous êtes seul dans un espace dégagé, la pique peut être utilisée comme un bâton de combat. Vous aurez plus de chance de réussir à assommer quelqu'un avec le manche que de lui enfoncer le bout pointu dans le ventre.

3. Les haches sont des outils de bucherons
Et un bucheron, c'est costaud. Si vous êtes tout fluet, vous avez plus de chance de vous planter une hache de guerre dans le pied que de tuer quelqu'un avec. Les haches sont lourdes, très lourdes. Pour les manier efficacement et durablement, il faut être très fort. En plus, ce sont des armes déséquilibrées, dont le poids va avoir tendance à entrainer le combattant.
Par contre, quand il s'agit de fracasser des boucliers en bois ou des portes, c'est pratique.

4. Servez-vous du bouclier pour frapper
Le bouclier n'est pas qu'une arme de défense. vous pouvez aussi vous en servir pour frapper un adversaire. Un bon coup de bouclier dans la tête, ça doit assommer suffisamment pour achever l'adversaire.
Rappelez-vous que c'est le bras qui encaisse le choc du bouclier, et que si on vous tape assez fort dessus, on peut vous briser le bras.
Un bouclier a un poids. Ça semble idiot, dit comme ça, mais essayez de courir sur un champ de bataille avec un bouclier en chêne aussi grand que vous, et vous verrez. Si vous souhaitez être mobile, il vaut mieux vous équiper avec un petit bouclier.
Le bouclier peut servir aussi d'identification. On y peindre son blason, par exemple. Mais n'oubliez pas qu'après un combat au corps au corps, la peinture sera défraichie, et le bouclier cabossé.

5. La deuxième (troisième) arme
Le combattant joue sa vie dans une bataille. Celui qui part avec une seule arme est inconscient. Il peut la perdre, la casser ou se retrouver dans une situation où elle ne sert à rien (imaginez-vous courir avec une pique dans un Château, en train d'essayer de passer des portes). Pensez à vous équiper au minimum d'une deuxième arme, plus légère.
Et n'en faites pas trop, deux épées dans le dos, une hache sur la hanche, un arc et son carquois, et 5 poignard cachés dans le caleçon, ça pèse une tonne. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, vous ferez juste don de votre arsenal aux veinards qui vous auront trucidé.

6.  Oubliez les règles de l'escrime
Dans une bataille, on ne porte pas de gants blancs, et on ne respecte pas de règles de savoir vivre. Il faut survivre, et tous les coups sont permis. Vous pouvez mordre, frapper entre les jambes, planter une épée dans le dos, etc... La guerre c'est sale.

7. La fuite
N'oubliez pas que les soldats sont des hommes. S'ils sont en face d'armées plus nombreuses, s'ils ont l'impression que tout est perdu, ils vont prendre peur et penser à sauver leur vie. Prenez ce facteur en compte et faites la même chose. De toute façon, même en se battant farouchement, 10 hommes face à 100 en rase campagne se feront juste marcher dessus. Si vous êtes dans un goulet, bien sur, ça peut valoir le coup, mais n'oubliez pas : tôt ou tard, vous allez vous fatiguer et vous y passerez : fuyez avant.

8. L'adrénaline
L'adrénaline est une molécule très puissante. Elle vous permet de faire agir vos muscles plus vite, de ne pas être paralysé par la peur, de ne pas sentir la douleur des blessures. Mais une fois que la ferveur du combat est passée, l'épuisement va vous tomber dessus. Vos blessures vont se rappeler à vous, avec la douleur qui les accompagne. Ne comptez pas, à ce moment là, pouvoir reprendre le combat comme si de rien n'était. Vous serez faible, essoufflé, et vous ne penserez qu'à vous asseoir dans un coin. C'est au tour des troupes fraîches de se faire trucider. 

9. Le combat, c'est le chaos
 Une fois au milieu de la bataille, vous ne savez plus ce qui se passe autour de vous. Votre champ de vision se réduit aux personnes qui vous entourent et dont la moitié veut vous écrabouiller la tête ou vous trouer la panse. Vous n'avez pas le temps de réfléchir, seuls comptent les réflexes. A part s'ils portent vraiment des couleurs différentes, les amis ne sont pas faciles à distinguer des ennemis. Les corps au sol vous font trébucher, et l'odeur est infecte et entêtante (sang, entrailles, sueur, métal...). Si c'est vous le chef, je vous conseille donc de rester à l'arrière pour pouvoir voir ce qu'il se passe et donner des ordres. Si vous préférez charger quand même, n'espérez plus pouvoir contrôler la bataille.

10. La guerre c'est sale
Vous l'avez déjà compris dans les paragraphes précédents, la guerre médiévale est d'une violence extrême. N'espérez pas en sortir avec la tunique à peine froissée, en sentant la rose, et impeccablement coiffé. Vos armes, boucliers, armures seront cabossés, pleins de sang, de boue et de toutes sortes de fluides organiques infectes. Vous serez blessé et épuisé. Même si vous avez gagné, il y aura des morts et des infirmes de votre coté.


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